اعتقال اطفال

De manière arbitraire et inhumaine, plus de 600 enfants palestiniens ont été assignés à résidence en 2022

Les autorités d’occupation israéliennes ont recours à l’assignation à résidence, qui a ciblé les enfants et les jeunes de Jérusalem occupée, et a montré que ce phénomène est clairement apparu après l’enlèvement et le meurtre de l’enfant Muhammad Abu Khudair en juillet 2014, et s’est étendu depuis octobre 2015.

Atteinte à l’enfance

Pendant cette période, l’enfant est obligé de ne pas sortir du tout de la maison, et un dispositif de repérage (bracelet électronique) lui est placé.Après des mois d’assignation à résidence, l’enfant est rarement autorisé à aller à l’école ou à la clinique, aller-retour,  même avec un sponsor.

Selon les statistiques officielles, plus de 600 cas d’assignation à résidence se sont produits au cours de l’année 2022, répartis en deux types, le premier: l’enfant reste à son domicile et parmi les membres de sa famille pendant la période spécifiée selon la décision du tribunal jusqu’à ce que son cas soit décidé.

La seconde: C’est la plus difficile et la plus compliquée, car l’enfant est retiré du domicile familial, et la déportation peut se faire hors de la ville, ce qui s’applique à la situation de 4 enfants de Jérusalem, âgés de moins de 18 ans, car l’occupation a forcé deux d’entre eux restent dans la ville de Ramla, et deux autres sont dans d’autres villes, ce qui disperse la famille et coûte plus de charges aux gens.

graves effets psychologiques

L’assignation à résidence laisse des séquelles psychologiques difficiles aux enfants et à leurs familles, qui sont contraints de surveiller leur enfant en permanence et de l’empêcher de quitter la maison. L’assignation à résidence entraîne également la privation des enfants de leur droit à l’éducation, et un sentiment constant d’anxiété, de peur et de privation pour eux, ce qui provoque un état d’instabilité psychologique et parfois l’énurésie et une nervosité excessive.

La prison vaut mieux que l’assignation à résidence

L’enfant Ayham Hijazi (15 ans), de la vieille ville de Jérusalem occupée, a été arrêté le 19 août 2022, après que la police d’occupation a pris d’assaut sa maison, où ils l’ont emmené à la prison “Al-Mascobiyeh”, et l’ont fait entrer pour interrogatoire pendant de longues heures alors qu’il était menotté et les pieds liés, et les interrogateurs l’ont également battu. À la fin de l’enquête, il a été transféré en prison, et après une semaine, il a été traduit devant un tribunal, et il a été décidé de retirer assigné à résidence, mais après 3 mois, lui et sa famille ont décidé de retourner en prison, en raison de la difficulté de l’assignation à résidence et de la décision du tribunal de prolonger sa détention pour une autre période.

Actions arbitraires et immoral

Cela conduit à la nécessité pour les droits de l’homme et les institutions humanitaires de se tenir aux côtés de l’enfant palestinien, qui est soumis à des mesures arbitraires et immorales qui portent atteinte à ses droits minimaux à la vie stipulés dans les conventions relatives aux droits de l’enfant, il vise à détruire son présent et son avenir.

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